Cancion : Le carnet Artista : Alexandre Poulin Album : Alexandre Poulin Url : https://www.letras10.co/letra-le-carnet-de-alexandre-poulin En ouvrant la porte, y’a dit: «C’pas ben grand pour un quatre et demi Mais j’ai une TV 27 pouces Pis les bons disques, ben, j’les ai tous» Y’avait jamais cru en l’amour Lui, tout ce qui l’intéressait C’était une nouvelle fille tous les deux jours Pis de les noter dans son carnet Il lui a fait visiter son appartement gentiment En pensant ben De finir par la chambre Évidemment Mais en traversant le couloir Qui donne direct dans le salon Elle ignore son dortoir Pis elle s’assit dans le futon Là, notre p’tit héros Est un peu dérouté Il s’enfarge dans ses mots En pensant à un plan B Il dit: «Moi, si j’étais toi Je m’assoirais certainement pas là Écoute, c’t’après-midi, y’a eu tout un dégât Ben oui, le chien de ma cousine, qui s’appelle Tapioca Ben j’veux dire que c’est pas ma cousine Mais son chien qui s’appelle comme ça Anyway, là c’que j’te propose C’est de prendre une p’tite marche par ici Tiens, chu galant, je t’offre même mon bras On va s’installer dans mon lit» «Attends un peu, mon ti-casque P’t’être ben qu’on va baiser (qu’a y dit) Mais avant ça, prends ça relax Va falloir travailler (ah oui!) Chu pas le genre de fille facile Qui se laisserait rouler comme ça Pour m’avoir le premier soir T’as besoin de me jaser ça» Fa’ que là, il lui a conté la fois Où quand y’était petit Y’était resté pris la langue sur un poteau de l’Hydro Pis que ses amis étaient partis chercher l’appareil photo Pis la fois où sa première blonde l’avait laissé devant tout le monde Pis pire, la fois où à Ouija sa mère était revenue de l’au-delà Lui dire: «J’t’aime encore, mon gars» Parce que quand y’avait 15 ans Le cancer y’a volé sa maman Pis là, y’est venu les yeux pleins d’eau Pis le cœur tout ce qu’il y a de plus gros Pis une fois ben parti Il s’est arrêté juste au milieu de la nuit Fa’ que là, elle lui a souri Pis elle a dit: «T’es ben correct Pis en plus, t’es gentil Pour c’que tu veux, O.K., chu prête» Fa’ qu’il s’est approché Pis il l’a embrassée doucement En mettant la main Dans sa brassière, évidemment Après le marathon des soupirs Il s’est mis à ronfler comme un bûcheron Pis elle, dans le temps de le dire Elle s’est éclipsée dans le salon Le lendemain matin Quand il s’est réveillé Il se sentait tellement bien C’était clair, en dedans, y’avait changé La fille était partie Avec ses souvenirs les plus chers Pis tout ce qu’elle lui avait laissé C’était la folle envie de la revoir Il s’est mis à siffler Sachant où il sortirait ce soir Le bar du Mouton Blanc Il serait loup vêtu de noir Il s’est mis à chanter Son cœur battait comme un tambour Le vent avait tourné Il venait de découvrir l’amour Mais en entrant dans le salon C’est là que son cœur a éclaté L’amour était parti pour de bon Avec son carnet pis sa TV ========================== Letra descargada de Letras10.co ==========================