Comme ils sont loin les jours d′ennui et de chaleur
À regarder la plaine à mes pieds
J'avais dix ans à peine, le front trempé de sueurJe rêvais chaque nuit des beaux quartiers
Je voyais les femmes riches et tristes des hôtels
Qui n′ont pas de visage mais de l'or et des perles
Me payant pour avoir ce que les pauvres s'offrent
Cachant au creux d′un lit la clef du coffre
L′homme est un animal
De bien mauvaise compagnie
Et son amour n'a pas de prix
Ma vie ressemble enfin aux dimanches
Des fourrures qui promènent leur trophée
Moi je caresse des peaux comme on tient sa revanche
Je serre entre mes crocs les beaux quartiers
Je suis un animal
De bien mauvaise compagnie
Et mon amour n′a pas de prix
Il suffit d'ordinaire de quelques jours
Mais celle-ci me résiste, rien ne va
Et les mots qu′elle murmure en déroulant ses bas
Me font craindre le pire, l'amour
L′amour, l'amour d'un animal de bien mauvaise compagnie
L′homme idéal est hors de prix
L′homme est un animal
De bien mauvaise compagnie
Et son amour n'a pas de prix
Comparte Les beaux quartiers! con tus amigos.
Que tal te parece Les beaux quartiers de La Maison Tellier?